Isabelle Monnet - Ostéopathie et Micronutrition Ostéopathie Micronutrition Consultations Accès
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En tant qu'ostéopathe, j'avais régulièrement des patients présentant des troubles fonctionnels chroniques tels que la fibromyalgie, les rhumatismes articulaires, les douleurs inflammatoires à répétitions ou les lombalgies en rapport avec des troubles digestifs persistants depuis des années, et que je ne parvenais pas à traiter efficacement avec un traitement ostéopathique. Il s’agissait de personnes ne souffrant pas simplement de problèmes "mécaniques" du corps, qui sont plus facilement libérés par l’ostéopathie. Dans de nombreux cas, l'origine de ces problèmes semblait liée à des erreurs alimentaires et/ou un mauvais fonctionnement du système digestif, ce qui m'a incitée à me former à la micronutrition.

Qu'est-ce que la micronutrition ?

La micronutrition est une discipline qui a été développée à partir des années 90. Elle peut se résumer à une idée simple : mieux choisir son alimentation et se complémenter sur mesure.
Nos aliments contiennent des macronutriments et des micronutriments. Les macronutriments constituent l'apport énergétique de notre alimentation. Ils comprennent les sucres (glucides), les graisses (lipides) et les protéines. Les micronutriments participent aux réactions biochimiques des grandes fonctions de l’organisme et ont, de ce fait, un rôle important pour notre santé. Les plus connus sont les vitamines, les minéraux et les oligoéléments, mais il existe d'autres familles ayant un rôle important :
•    Les polyphénols, flavonoïdes et caroténoïdes (protection cellulaire)
•    Les acides gras polyinsaturés (communication cellulaire)
•    Les acides aminés essentiels (fonctionnement du cerveau)
•    Les prébiotiques et probiotiques (sphère digestive)

Actuellement, une grande partie de la population manque de micronutriments et ces déficits empêchent le corps de fonctionner de façon optimale, ce qui affecte l'état de santé. Les principales causes de déficiences en micronutriments sont les suivantes :
•    L'industrialisation de l'alimentation a conduit à des produits qui, dans l'ensemble, sont plus caloriques et possèdent moins de micronutriments. Pour certains aliments, on peut utiliser le qualificatif de "calories vides".
•    Le microbiote intestinal (ensemble des microorganismes présents dans nos intestins) de certaines personnes est moins favorable à l'assimilation des micronutriments.
•    Notre besoin en micronutriments a augmenté, notamment en réponse aux agressions telles que le stress ou la pollution environnementale.

Quelles sont les principales indications de la micronutrition ?

Les indications de la micronutrition sont nombreuses et concernent les troubles fonctionnels,  c'est à dire l’ensemble des symptômes qui n’ont pas de cause médicale clairement identifiée, par opposition aux "troubles lésionnels" qui eux, traduisent une maladie organique et relèvent d'un traitement médical. Ces troubles fonctionnels peuvent affecter les différents systèmes du corps, notamment la fatigue et les troubles de l’humeur, les problèmes de surpoids, les troubles digestifs, les troubles ostéo-articulaires et dégénératifs, les troubles infectieux chroniques, et les troubles circulatoires. Par ailleurs, même en l'absence de symptômes, une consultation en micronutrition permet de mieux adapter son alimentation pour garder une bonne santé à long terme.

En quoi consistent les séances et la prise en charge ?

Lors de la consultation, le praticien analyse les résultats de questionnaires auxquels ont répondu les patients. Ces questionnaires ont été développés afin de donner des informations sur les troubles fonctionnels dans les domaines suivants : fatigue et troubles de l’humeur, troubles digestifs, troubles ostéo-articulaires et dégénératifs, troubles infectieux, troubles circulatoires, et habitus et mode de vie.

Les questionnaires comportent un bilan précis sur les habitudes alimentaires du patient. Certaines des questions renseignent sur le statut des neurotransmetteurs qui influencent directement notre comportement (Dopamine, Noradrénaline, Sérotonine) et d’autres explorent une possibilité de vulnérabilité digestive. Des questionnaires en rapport avec le stress (test de Cohen) et une éventuelle atteinte psychologique de la personne (test de Hamilton) peuvent également être utilisés.

Dans certains cas, il est nécessaire de demander une exploration biologique complémentaire, sous forme d'analyse sanguine ou urinaire. A l’issue de cette démarche exploratoire, le praticien suggère des modifications dans les habitudes alimentaires afin d'améliorer l'état de santé du patient. Une participation active du patient est donc indispensable pour la réussite de la prise en charge. De plus, une cure de compléments alimentaires naturels est souvent proposée par le praticien, notamment en début de la prise en charge.