Isabelle Monnet - Ostéopathie et Micronutrition Ostéopathie Micronutrition Consultations Accès
4 rue Lamartine, 78370 PLAISIR ; Tél. 06 41 68 73 91
monnetisabelle@yahoo.fr



Qu'est-ce que l'ostéopathie ?

L'ostéopathie est un système de soins essentiellement basé sur des techniques manuelles

Le principe est de rechercher et de traiter les "pertes de mobilité" des structures formant le corps humain. En effet, notre corps subit régulièrement des perturbations, et ce dès la naissance, voire même au cours de la vie utérine (par exemple si le fœtus est mal positionné). Il peut s'agir de chocs traumatiques (fractures, entorses, chutes …), de séquelles d'interventions chirurgicales (cicatrices), de maladies, ou de chocs émotionnels (décès, agressions …). Ceci entraîne la formation de zones de tensions, voire de blocages, qui correspondent à ce que l'on appelle des "pertes de mobilité".  Ces dernières concernent l'ensemble des tissus du corps humain : articulations, muscles, ligaments, viscères, méninges etc. Le corps s'adapte et recherche un nouvel équilibre après chacune de ces pertes de mobilité. Cependant, leur accumulation ainsi que le vieillissement du corps entraînent progressivement le sujet vers un état de "non santé" où cet équilibre se rompt, ce qui induit l'apparition de symptômes. Il peut s'agir de lumbagos, maux de ventre, migraines, fatigues, insomnies, douleurs articulaires, troubles digestifs chroniques, infections urinaires récidivantes etc.
Il est intéressant de noter que les symptômes peuvent être perçus loin des zones de perte de mobilité. Ceci peut paraître surprenant, mais s'explique par le fait que "l'Homme est un tout", et que les parties de notre corps sont en relation entre elles, par l'intermédiaire de la vascularisation, du système nerveux, du système hormonal etc. Par exemple, lorsqu'un patient se plaint de reflux gastriques, on vérifie, en plus de l'examen local de l'estomac, d'autres causes possibles, notamment la présence d'une compression du nerf vague à sa sortie du crâne (celui-ci innerve l'estomac).
Quel que soit le motif de consultation, il est donc important que l'ostéopathe s'intéresse à l'ensemble du corps et qu'il prenne également en compte l'état psychologique du patient.

Comment l'ostéopathe agit-il pour soulager son patient ?

Dans un premier temps, il réalise un interrogatoire minutieux, qui concerne non seulement les antécédents médicaux du sujet, mais également ses habitudes de vie et son état général. L'objectif de cet interrogatoire est d'orienter l'ostéopathe vers des zones susceptibles de présenter des perturbations. Ensuite, il va, uniquement grâce à ses mains, rechercher les zones de perte de mobilité au sein des tissus du corps.
Par exemple, une palpation minutieuse peut révéler le blocage d'une vertèbre par un spasme musculaire, une cheville bloquée par un ligament fibreux, une cicatrice d'appendicectomie perturbant le bon fonctionnement des intestins etc. On parvient ainsi à déterminer une partie de "l'histoire du corps", puisque même des traumatismes anciens et oubliés depuis peuvent être décelés.
C'est encore grâce à ses mains que l'ostéopathe va supprimer les pertes de mobilité qu'il a identifiées au préalable. Il va utiliser des techniques manuelles très variées, visant par exemple à assouplir une cicatrice, à détendre un muscle ou à redonner de la mobilité à une vertèbre. Suite au traitement, le corps pourra progressivement (parfois après plusieurs jours) retrouver un équilibre plus favorable avec une amélioration, voire une disparition des symptômes. A l'issue de leur première séance d'ostéopathie, certains patients sont sceptiques quant à l'efficacité de techniques qui leur paraissent très douces, voire superficielles. Pourtant, après quelques jours, ils perçoivent des changements en profondeur.
 
Le traitement ostéopathique : préventif ou curatif ?

Les patients qui consultent pour la première fois un ostéopathe recherchent un traitement curatif pour les troubles dont ils souffrent. Souvent, ils ont testé au préalable d'autres thérapies, l'ostéopathie étant encore trop souvent méconnue.
Par la suite, on conseille un suivi ostéopathique régulier, à but préventif. En effet, l'ostéopathe peut détecter et traiter des dysfonctionnements qui ne se traduiront par des douleurs que bien plus tard. Et plus ce traitement sera précoce, plus il sera efficace. De façon générale, la consultation d'un ostéopathe est conseillée suite à tout traumatisme important. Le cas des bébés est particulier et on recommande fortement une visite post-natale afin de corriger d'éventuels problèmes liés à l'accouchement ou à la position intra-utérine.
 
Y a-t-il différentes formes d'ostéopathie ?

On distingue souvent trois types de traitements ostéopathiques, selon les zones considérées : le système musculo-squelettique (dont la colonne vertébrale), le système viscéral et le système cranio-sacré (crâne relié au bassin, par l'intermédiaire des méninges). Ils sont utilisés de façon complémentaire.
 
Quelles sont les limites de l’ostéopathie ?

A chaque début de séance, grâce à l'interrogatoire et à l'analyse des éventuels examens complémentaires (radiographies etc.), le praticien doit effectuer un diagnostic médical d'exclusion, qui consiste à déterminer si l'application d'un traitement ostéopathique est souhaitable ou contre-indiquée. Par exemple, une patiente présentant des douleurs dorsales et ayant eu auparavant un cancer du sein doit pouvoir fournir des radiographies récentes montrant l'absence de métastases. D'autre part, de nombreuses maladies ne sont pas soignées par l'ostéopathie, en particulier les cancers, les maladies dégénératives (sclérose en plaque…), les maladies génétiques (mucoviscidose, myopathie…), les maladies auto-immunes ainsi que les maladies infectieuses. Cependant, même si l'ostéopathie n'a pas d'effet direct sur ces maladies, elle peut avoir une action sur leurs conséquences, en particulier la douleur ou certains effets secondaires du traitement médical, grâce à la libération des tensions des structures environnantes. Elle constitue alors un apport complémentaire appréciable.

Quelles sont les indications de l'ostéopathie ?

Les indications générales

L'ostéopathie permet d'améliorer des symptômes très variés, qui touchent tous les grands systèmes du corps :
•    le système orthopédique et locomoteur : séquelles d'entorses, tendinites, douleurs vertébrales et costales, douleurs des articulations périphériques (épaule, pied, genou, mâchoire etc.), déformations de la colonne vertébrale (dont les scolioses), douleurs au pubis et au coccyx.
•    le système neurologique, notamment les compressions de nerfs à leur sortie de la colonne vertébrale (névralgies cervico-brachiales, intercostales, faciales, d’Arnold, cruralgies, sciatiques…) ainsi que les céphalées et migraines.
•    le système cardio-vasculaire : troubles circulatoires des membres inférieurs, congestion veineuse, hémorroïdes …
•    le système digestif : troubles affectant l'estomac (reflux gastrique, aérophagies) et les intestins (ballonnements, colites, constipation, digestion difficile …)
•    le système génito-urinaire : cystites chroniques, douleurs et dysfonctions gynécologiques
•    le système ORL et pulmonaire : infections chroniques (rhinites, sinusites, bronchites, otites)

Le mal de dos

Le mal de dos n'est qu'un symptôme dont l'origine diffère d'une personne à l'autre.
De nombreux facteurs peuvent être impliqués dans l’apparition de cette douleur. Il peut s'agir de causes locales (contracture d'un muscle fessier, vertèbre lombaire "bloquée" …) mais également de zones éloignées :
•    troubles intestinaux, utérus mal positionné, cicatrices et adhérences viscérales
•    séquelles de chute, d'accident de voiture ou de traumatisme crânien
•    séquelles d'entorse de cheville ou de genou
•    séquelles d'épisiotomie …
Ainsi, il ne faudra pas s’étonner de consulter pour le bas du dos et d’être soulagé par la correction ostéopathique d’un pied ou d’un estomac...

Même chez la personne âgée, les douleurs de dos ne sont pas forcément une fatalité, y compris en cas d’arthrose ou d’ostéoporose. Des techniques douces et adaptées permettront de les soulager.
Cette approche n’exclut en aucun cas les examens ni les bilans conventionnels, qui devront être préalablement effectués.

L'accident de voiture

Même si aucune lésion n'est décelée par des examens radiologiques, l'onde de choc liée à un accident de voiture occasionne souvent des troubles et des douleurs. Ceux-ci peuvent s'exprimer rapidement … ou plusieurs années après l'accident !

Lors de l'accident, le conducteur et les passagers sont maintenus par leur ceinture de sécurité qui croise le thorax au niveau du sternum et fixe les deux os latéraux du bassin sur le siège. Au cours du choc, des pressions vont s’exercer sur ces zones. La tête part violemment en avant, entraînant dans son mouvement toute la colonne vertébrale et le sacrum (os du milieu du bassin). Le corps est ainsi soumis à une importante force d’inertie qui dépasse ses capacités d’absorption. Certaines structures se trouvent alors en conflit les unes avec les autres, provoquant symptômes et douleurs. Le crâne et le bassin sont liés anatomiquement. En effet, la dure-mère (membrane méningée qui tapisse la boîte crânienne) se prolonge comme un tube dans la colonne vertébrale et s’attache solidement sur le sacrum tout en bas. C’est à cause de ce rapport anatomique qu’un choc sur le sacrum peut entraîner des problèmes crâniens à distance. De même un choc sur la tête peut provoquer des douleurs lombaires. Ce lien dure-mérien est spécifiquement travaillé par l’ostéopathe.

Il est utile de consulter dans les cas suivants :
•    après tout type d’accident, même en l’absence de signes radiologiques "objectifs". La peur, l’émotion ont pu suffire à bloquer la respiration, gêner le fonctionnement du diaphragme thoracique et entraîner des compensations douloureuses.
•    dans tous les cas où il y a eu traumatisme crânien avec ou sans perte de connaissance (après consultation en service spécialisé).
•    en cas de douleurs vertébrales, cervicales, dorsales ou lombaires.
•    en cas de perte de mémoire, troubles de la vue, de l’audition, de l’olfaction, insomnies, vertiges.
•    en cas de contusions ou de séquelles de fractures.
•    dans tous les cas où la pression de la ceinture ou du volant a pu provoquer des gênes et des douleurs respiratoires (la personne ne peut plus respirer "à fond"), des sensations d’angoisse, des douleurs au niveau du sternum, une fatigabilité, une baisse de tonus ou un état dépressif.

La grossesse et le post-natal

Certains effets indésirables de la grossesse (nausées, douleurs vertébrales …) peuvent être soulagés par l'ostéopathie. En effet, le traitement permet une meilleure adaptation du corps de la femme enceinte aux changements liés à l'évolution de la grossesse. La bonne harmonie et l'équilibre de la femme enceinte augmenteront aussi le confort du futur bébé. De plus, l'accouchement sera facilité grâce à la meilleure mobilité du bassin et de la colonne.

Les ostéopathes conseillent souvent d'effectuer au minimum deux visites au cours de la grossesse, la première au cours du deuxième trimestre et la seconde un mois avant le terme. Attention toutefois, l'ostéopathie ne dispense en aucun cas d'effectuer les visites obstétricales conventionnelles et la préparation à l'accouchement délivrée par les sages-femmes.

Une visite ostéopathique est également conseillée deux à trois mois après l'accouchement. Elle permettra de corriger les éventuelles perturbations provoquées par cet accouchement, évitant ainsi des douleurs secondaires à court et moyen terme, notamment des douleurs vertébrales.

Le nouveau-né

Il est toujours utile d'effectuer une séance ostéopathique chez un nouveau-né. En effet, l'accouchement, même dans de bonnes conditions, induit des pertes de mobilité, particulièrement dans la zone du crâne et du bassin. Lors de son passage dans le bassin maternel, le bébé reçoit une très forte pression sur l'ensemble son corps, notamment au niveau des os du crâne, qui vont devoir se chevaucher.

Une visite est fortement conseillée dans certains cas particuliers :
•    utilisation de forceps et de ventouses,
•    prématurité,
•    césarienne,
•    naissance par le siège,
•    grossesse gémellaire,
•    accouchement trop long (plus de 8h) ou trop rapide (moins de 2h),
•    cordon autour du cou,
•    lorsqu'on a appuyé sur le ventre de la maman pour faciliter l'expulsion,
•    en cas de souffrance fœtale ou de réanimation du bébé.

Certains troubles chez le bébé peuvent également être améliorés par l'ostéopathie :
•    il se cambre en arrière quand on le prend ou quand on lui donne la tétée
•    le bébé est crispé avec les bras ou les mains raides
•    il sursaute au moindre bruit et montre de petits tremblements
•    il est atone et a du mal à tenir sa tête
•    il pleure tout le temps
•    il dort très peu
•    il régurgite
•    il ne digère pas et il est agité après la tétée
•    il a du mal ou met un temps infini à téter
•    il use ses cheveux derrière la tête de façon asymétrique
•    il est tombé de la table à langer (même si les radios du crâne n’ont montré aucune lésion)
•    il a une mauvaise position des hanches, des pieds
•    il met toujours un bras en arrière
•    il tourne toujours la tête du même côté et dort toujours du même côté
•    il louche de façon permanente
•    il a des otites et des bronchites à répétition, il a une respiration bruyante

L'enfant et l'adolescent

Si l'enfant a déjà été traité par un ostéopathe après sa naissance, il est intéressant de le revoir une fois la marche acquise, notamment pour traiter les éventuelles séquelles des chutes liées à l'apprentissage de la marche. Par la suite, on peut revoir l'enfant à certaines étapes clés : entrée à la maternelle, en primaire, adolescence etc. Il est important que l'ostéopathe travaille en collaboration avec les autres professionnels de la santé  (médecin traitant, orthophoniste, orthoptiste, dentiste, kinésithérapeute …) afin que le développement de l'enfant soit le plus harmonieux possible.

Une séance peut également être envisagée dans les cas suivants :
•    sommeil perturbé
•    affections ORL à répétition
•    excitation, troubles de l'humeur
•    troubles digestifs (notamment constipation)
•    apparition d'une déviation de la colonne vertébrale (scolioses …)
•    pieds ou genoux mal positionnés
•    difficultés de langage (zozotements …), en complément du traitement orthophonique
•    strabisme, en complément du traitement orthoptique
•    orthodontie : un suivi ostéopathique lors des soins d'orthodontie permet d'améliorer la réussite du traitement et de le rendre plus confortable pour l'enfant.